Je n'ai que quelques pas à faire pour la retrouver.
Elle est toujours là, accueillante et généreuse. Elle, mieux que quiconque, sait panser mes plaies et me faire sourire à nouveau et m'émerveiller encore...et toujours.
Elle me restaure, vraiment, et sait faire bondir mon coeur de joie.
Mais je ne sais pourquoi je vous en parle comme si cela était une découverte ? C'est une redécouverte, je le sais, car d'aussi loin que me reviennent mes souvenirs d'enfance, elle était déjà là !
C'est Dame Nature, bien sûr...
Et c'est avec délice, et une petite frayeur parfois, que je plonge en elle, comme hier.
Chaque chose sur le chemin m'interpelait.
Bien sûr je lève le nez au ciel, mais je regarde aussi où se posent mes pieds, et les cailloux du chemin ont été les premiers à accrocher mon regard...
Ensuite les arbres...qui s'amusent à me raconter tant d'histoires...et hier c'était l'histoire d'un lapin et d'une chouette effraie.
La chouette effraie ne m'effraie pas du tout.
Poursuivie par une mauvaise réputation dans les populations rurales, elle en a souvent payé le prix de sa vie, clouée sur les portes des granges.
Elle garde en moi une place de choix, car elle est celle qui voit dans l'obscurité. La chouette est également l'oiseau d'Athéna...
Et le lapin raconte des histoires de fécondité, de luxure aussi parfois, mais n'oubliez pas que c'est lui qui apporte les oeufs de Pâques !
Et ces deux-là s'étaient associés ce jour-là....
En pénétrant dans le petit bois, j'ai entendu un cri familier haut dans le ciel. Celui d'un rapace qui niche dans ce secteur, et je me suis précipitée dans une petite prairie qui borde le bois.
Et je suis restée là, le nez au ciel...et je l'ai enfin vu
Et c'était magnifique...oui, vraiment ça l'était !
bon week-end à vous
Je continue la balade, car je ne suis pas restée plantée dans cette prairie jusqu'au soir.
J'ai regagné mes pénates en longeant un champ de maïs...
Puis j'ai atteint la route menant à la maison, et salué les petites fleurs qui en égayaient les bords...