Belle journée à tous,
Et à la demoiselle bleue...clin d'oeil pour Armelle !
Belle journée à tous,
Et à la demoiselle bleue...clin d'oeil pour Armelle !
le port à marée basse
échoués sur la vase ils s'inquiètent... la haute mer, n'était-ce qu'un mirage ?
Une rencontre...non d'un chat de nom d'un chat,
mais ch'est mima qui traîne par là !
j'ai poussé jusque Roscoff...mais là aussi les bateaux sont en attente
Et dans un jardin, un arbuste aux fleurs flamboyantes
Sur le chemin du retour, je n'ai pas résisté au plaisir de prendre une ultime photo de ce petit port sur les bords de la Penzé...à marée haute cette fois !
Installez-vous confortablement, c'est ici qu'on sert...
Et de là où vous êtes, vous l'apercevez certainement,
Celui qui croise les branches...
C'est pour notre ami Ramon link
Alors, un petit vert d'eau ?
Ou bleu, ou jaune, ou....comme vous voudrez finalement !
Bon dimanche...
J'ai passé le pont de pierre,
Mais je ne l'ai pas rencontré...
Nouveau sentier bordé de digitales, pour une nouvelle journée,
J'y ai croisé un lutin triste, qui revenait de piste...
Quand soudain je l'ai aperçu, le petit cheval de bois...éjecté de son manège depuis si longtemps déjà, qu'il en avait oublié si une fois, rien qu'une fois, il lui était arrivé de tourner rond dans sa vie...
Je me suis approchée, et je l'ai invité à m'accompagner. Il semblait si heureux...de faire encore un tour.
Nous avons longé la rivière, quand il s'est écrié : "qu'il doit être difficile de pousser droit lorsqu'on est déraciné ! "
Nous avons tous deux franchi le petit pont de bois
et j'étais rassurée de l'avoir à mes côtés, en apercevant la tête du géant vert, qui ne retrouvait plus son champ de maïs et poussait de grands cris d'effroi...
ce qui ne troubla en rien ces deux-là, tendrement enlacés et se mirant dans le courant
Puis j'ai laissé là mon ami, le cheval de bois, en lui promettant de revenir de temps en temps...
Lorsque j'ai quitté l'endroit, j'ai vu l'envers... de l'arbre du gardien du seuil,
qui me regardait d'un drôle d'oeil...
Le long d'une ruelle, un passage.
Quelques marches à gravir pour gagner un petit parc...
Et c'est lui le premier qui m'interpelle
Comme une invitation au repos, à la pause
jusqu'au sol il développe ses courbures...
Avant que de s'élancer à l'assaut des hauteurs...
Il vaut mieux se souvenir de la terre, et s'y ancrer
Avant de s'élancer vers les nuées...
Au risque de ne pas rentrer !
La nature est un temple où de vivants piliers
Laissent parfois sortir de confuses paroles;
L'homme y passe à travers des forêts de symboles
Qui l'observent avec des regards familiers.
( Charles Baudelaire."Les fleurs du mal ")