mais au printemps,
le chaton est rouge.
chaton du saule pourpre
mais au printemps,
le chaton est rouge.
chaton du saule pourpre
se cache l'arbre aux farfadets...
si, si , c'est vrai
D'ailleurs pour le trouver,
le chemin je vais vous indiquer :
Se garer à proximité de la cascade aux champignons,
s'engager dans le bois,
de l'autre côté de la route,
et aller à la rencontre du petit serpent blanc
qui vous dira : "sois attentif, écoute bien ce chant porté par le vent.
Il te guidera juqu'à l'oiseau de bois,
au corps de mousse et
à la gorge toute blanche.
et à dix pas de là,
tu le découvriras."
N'est-il pas magnifique l'arbre à farfadets ?
Voili, voilà, voilou ...ce sera tout !
juste un dernier petit conseil :
Lorsque vous serez tout près de lui,
faites un voeu... c'est sûr, il se réalisera !
Lorsque je prends le cliché, il est absent.
Seules les couleurs, les feuillages m'attirent.
C'est en regardant à nouveau que je l'aperçois,
lui, le porteur de toutes les couleurs
qui tiendra bien au chaud ses sombres congénères
que la saison déshabille.
C'est un profil serein,
comme apaisé de se savoir invisible (enfin, pas tant que cela!)
qui me le fait découvrir...lui,
l'arbre imaginaire.
Ne riez pas, ne soyez pas sarcastiques,
imaginez seulement que le vide est le plein...
Il ne se dévoile qu'à certaines heures du jour,
mais n'en doutez pas...il est là !
Il suffit d'un peu d'attention, d'un soupçon de patience, de ne pas chercher,
et un jour, lorsqu'il le veut,
il révèle sa présence.
L'habitant de l'arbre n'attend rien de vous,
si ce n'est de croire en son existence,
pour montrer son visage...
(aujourd'hui il a mis son grand chapeau !)
Bon week-end à vous !
J'ai essayé de faire un p'tit croquis pour vous montrer l'habitant de l'arbre...
car j'ai la curieuse impression que tout le monde ne le voit pas !Pourtant, même sur la 1ère photo où il est bien petit, je le perçois
D'ailleurs, je commence à me poser des questions, aurais-je des hallucinations ? Non, non, pas de pétard, pas de moquette...je n'ai rien fumé de tout cela
l'arbre ploie
sous la masse nuageuse,
peu lui importe...
il a goûté à l'infini
La nature est un temple où de vivants piliers
Laissent parfois sortir de confuses paroles;
L'homme y passe à travers des forêts de symboles
Qui l'observent avec des regards familiers.
( Charles Baudelaire."Les fleurs du mal ")